J’ai lu au cours de ma vie, je ne sais où, le conseil d’un psychologue qui disait qu’au moment de notre sommeil, il était bon de nous souvenir d’un fait positif dont nous avons eu connaissance dans la journée ou auquel nous avons été mêlés.
Ce jour, j’ai lu dans le journal « La Croix » un fait qui m’a ravi sous le titre « la performance et l’élégance ». J’ai gardé ce titre énigmatique à souhait.
De quoi s’agit-il ? Si vous avez suivi l’arrivée du « Vent des globes » vous êtes déjà au courant.
Je raconte donc pour celles et ceux qui n’ont pas suivi cette course.
Les deux qui sont arrivés les premiers n’ont pas été déclarés vainqueurs « en raison des compensations de temps accordés aux concurrents ayant participé à un sauvetage d’un des participants ».
Le journaliste Guillaume Goubert exprimait la crainte d’une polémique à venir. Que se passerait-il si le premier arrivé n’était pas déclaré vainqueur ? Voilà la performance…
Mais en fait l’élégance fait que, justement – je mets leurs noms car leur attitude fut exemplaire- Charlie Dalin et Louis Burton, à aucun moment n’ont contesté la victoire de Yannick Bestaven grâce aux compensations.
L’élégance a été ajoutée à la performance des deux qui n’ont pas contesté cette place de premier qui aurait pu être la leur.
Dans nos vies quotidiennes, témoins de cette pandémie universelle, nous entendons beaucoup de paroles négatives qui nous créent parfois des anxiétés. Pourtant nous savons que des soignants luttent, nous savons que des hommes politiques luttent pour notre bien, nous savons que des enseignants essaient de « former » des citoyens libres et que des croyants tiennent la lampe de l’Espérance au-dessus des flots.
Et même l’eau pas très claire reflète cette lumière dans la nuit.
Père Max Bobichon
Février 2021